Onction des malades
Ce sacrement que l’on a appelé à tort le sacrement des mourants – ou l’extrême onction – est bien plutôt celui des vivants, car il vient insuffler la vie de Dieu dans le cœur et le corps du croyant aux prises avec l’épreuve de la maladie.

La souffrance et la maladie font partie intégrante de la vie de toute personne et peuvent parfois conduire à la révolte, ou encore au désespoir. Devant une telle tragédie, le Christ n’est jamais indifférent comme l’attestent de nombreux passages des évangiles. Il a laissé à l’Église cet exemple de compassion et cette mission : Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, expulsez les démons (Matthieu 9, 8).
Envoyés en mission, les apôtres découvriront la portée de la puissance de Dieu à travers leurs paroles et leurs gestes : Étant partis, ils prêchèrent qu’on se repentit; et ils chassaient beaucoup de démons et faisaient des onctions d’huile à de nombreux infirmes et les guérissaient (Marc 6, 13).
L’Église naissante poursuivra cette mission telle qu’exprimée par l’apôtre saint Jacques : Si l’un de vous est malade, qu’il appelle ceux qui exercent dans l’Église la fonction d’Anciens (prêtres) : ils prieront sur lui après lui avoir fait une onction d’huile au nom du Seigneur. Cette prière inspirée par la foi sauvera le malade : le Seigneur le relèvera et, s’il a commis des péchés, il recevra le pardon. Reconnaissez vos péchés les uns devant les autres, et priez les uns pour les autres afin d’être guéris, car la supplication du juste agit avec beaucoup de puissance (Jacques 5, 14-16).
Ainsi le sacrement de l’Onction des malades est devenu pour les croyants un soutien inestimable dans les temps difficiles de la maladie. Le prêtre, à cette occasion, faisant au malade l’onction d’huile consacrée prononce ces paroles : « N., par cette onction sainte, que le Seigneur, en sa grande bonté, vous réconforte par la grâce de l’Esprit Saint; ainsi, vous ayant libéré de tous péchés, qu’il vous sauve et vous relève ».
Ce sacrement de guérison est source tout d’abord de réconfort et de force intérieure pour la personne qui en bénéficie, car la maladie est souvent accompagnée d’angoisse et de doutes.
À l’occasion, cette grâce intérieure se double d’une guérison physique. Quoiqu’il en soit, le croyant aux prises avec la souffrance est invité par le Christ à offrir, et non pas subir, cette souffrance, en communion avec lui, car une souffrance subie reste stérile, tandis qu’une souffrance offerte est féconde, car elle porte beaucoup de fruits de salut.
Chaque année, il y a une célébration communautaire de l’Onction des malades.
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