La définition la plus classique pour désigner ce qu’est un sacrement est la suivante : « Le sacrement est un signe sensible, institué par Jésus-Christ, pour nous communiquer sa grâce ».
Qu’est-ce à dire? Tout d’abord qu’il s’agit d’un signe. Les signes sont partie prenante de notre vie. Un panneau de signalisation routière tel une flèche de sens unique, de danger ou encore un feu de circulation constituent autant de signes que nous déchiffrons quotidiennement lors de nos déplacements. À la fin d’une lettre, un ? ou un X signifie une marque d’affection.
Un signe dit « sensible » indique que celui-ci rejoint nos sens tels l’ouïe, l’odorat, le toucher, la vue et le goût. Les sacrements sont donc composés de gestes (imposition des mains, bénédictions…), de paroles (prières, textes bibliques…), ils utilisent la matière (eau, huile, pain, vin, encens…) et ils s’expriment par des éléments visuels (croix, vêtements et objets liturgiques, icônes, statues, mobilier liturgique, architecture religieuse…).
Ces signes que l’on dit institués par le Christ nous rappellent qu’ils tirent leur origine des gestes que Jésus a posés et qui ont jalonné sa mission au milieu de nous (pardon des péchés, guérisons, multiplication des pains…).
Dès les origines, les Chrétiens ont identifié ces signes par lesquels le Christ communique sa grâce, c’est-à-dire une force spirituelle intérieure qui aide à marcher à la suite du Sauveur sur le chemin du Royaume des Cieux. Après des développements au cours des premiers siècles, la tradition chrétienne a reconnu les sacrements de l’Église au nombre de sept, à savoir :